Alerte sur les TFA (PFAS) : des polluants éternels présents dans l’eau en bouteille et du robinet en Europe
Les chiffres sont éloquents :
- Sur 19 échantillons d’eaux minérales testés dans sept pays, 10 contiennent des traces de TFA (étude du 3 décembre 2024 – résumé et source plus bas (lien vers bas de l’article).
- Certaines eaux affichent des niveaux de TFA jusqu’à 32 fois supérieurs à la limite réglementaire appliquée à l’eau potable.
- Des analyses menées par l’association Générations Futures (résumé et source plus bas (lien vers bas de l’article) révèlent que 63 % des eaux minérales contiennent du TFA.
L’eau de Villers, en Belgique, par exemple atteint un taux record de 3,4 µg/L, soit 34 fois la norme. Pourtant, ces eaux proviennent de sources supposées protégées contre les contaminants. Ce paradoxe met en lumière l’incapacité des nappes phréatiques à échapper à la pollution diffuse, en particulier aux PFAS, ces « polluants éternels » qui persistent dans l’environnement pendant des décennies.
L’eau du robinet : une meilleure alternative malgré des défis
Contrairement à certaines idées reçues, l’eau du robinet reste l’un des aliments les mieux surveillés en France. Les systèmes de traitement actuels parviennent à éliminer de nombreux contaminants comme les bactéries, les pesticides et les métaux lourds. Toutefois, les PFAS et, en particulier, le TFA, échappent souvent à ces traitements conventionnels.
Les constats préoccupants sur l’eau du robinet :
- À Paris, la teneur en TFA atteint 2,1 µg/L, soit 20 fois la limite de qualité.
- Bien que le TFA ne soit pas encore systématiquement contrôlé, les Agences Régionales de Santé (ARS) devront intégrer 20 PFAS dans leurs analyses d’ici 2026.
Selon Julie Mendret, chercheuse spécialisée dans le traitement de l’eau à l’Université de Montpellier, l’eau du robinet contient moins de microplastiques que l’eau en bouteille. De plus, une large partie des pesticides présents dans notre environnement provient d’autres sources, comme l’alimentation.
Pourquoi préférer l’eau du robinet ?
- Surveillance accrue : L’eau potable fait l’objet d’analyses régulières et publiques, disponibles auprès des ARS.
- Moins de microplastiques : Contrairement à l’eau en bouteille, qui contient jusqu’à 240 000 particules de plastique par litre, l’eau du robinet n’est pas stockée dans des contenants plastiques.
- Impact économique et écologique : L’eau en bouteille coûte en moyenne 150 à 200 fois plus cher que l’eau du robinet et génère une importante quantité de déchets plastiques.
Des solutions complémentaires : la filtration domestique
Malgré la surveillance accrue, l’élimination complète des PFAS, y compris du TFA, nécessite des technologies avancées. C’est dans ce contexte que des solutions innovantes comme le filtre Opropre Turquoise se démarquent.
Ce système, développé par LAVIE, associe un charbon actif de qualité supérieure et une résine spécifique ciblant les PFAS. Il permet d’éliminer efficacement les polluants éternels, les métaux lourds, ainsi que les microplastiques présents dans l’eau du robinet.
Le système Opropre Turquoise en quelques points :
- Élimination des PFAS et TFA (ainsi que métaux lourds, pesticides et micro plastiques) grâce à une résine performante.
- Écologique : cartouche consignée et recyclable.
- Simple d’installation : s’intègre directement sous l’évier pour une eau purifiée au quotidien.
Une synergie avec les purificateurs d’eau LAVIE
Pour une eau pure à tous les niveaux, le système Opropre Turquoise peut être combiné avec les purificateurs d’eau LAVIE . Si les purificateurs LAVIE se concentrent sur l’élimination du chlore, des bactéries et des composés organiques, le filtre Opropre agit en amont pour bloquer les PFAS et autres contaminants résistants.
Cette double approche garantit une eau d’une pureté exceptionnelle, débarrassée des polluants chimiques, organiques et plastiques, tout en préservant les minéraux essentiels comme le calcium et le magnésium.
Pour aller plus loin : Tableau récapitulatif des spécificités de chaque technologie LAVIE
Conclusion : Quelle eau choisir ?
Si l’eau en bouteille s’avère loin d’être pure, l’eau du robinet reste une alternative plus saine, économique et écologique. Toutefois, pour répondre aux défis posés par les PFAS et autres contaminants persistants, des solutions domestiques telles que le filtre Opropre Turquoise couplé à la technologie de purification UV-A de LAVIE offrent une réponse complète pour une eau pure et saine à domicile.
Chiffres clés de l’étude PAN Europe sur le TFA
- 10 échantillons sur 19 d’eaux minérales testés dans 7 pays européens contiennent des traces de TFA.
- Les concentrations relevées varient de 50 nanogrammes par litre (ng/L), limite de quantification, jusqu’à 3 200 ng/L.
- Ce chiffre 3 200 ng/L représente 32 fois la limite réglementaire fixée à 0,1 µg/L (100 ng/L) pour les métabolites pertinents dans l’eau potable.
Ces résultats illustrent la présence inquiétante du TFA, même dans des eaux censées être protégées et « pures ».
Résumé des données clés du rapport de Générations Futures sur le TFA
- Présence généralisée du TFA :
– 63 % des eaux minérales et de source embouteillées contiennent du TFA.
– 34 des 36 échantillons d’eau du robinet testés en Europe contiennent du TFA (94 %). - Niveaux de contamination :
– Les concentrations de TFA dans l’eau du robinet varient entre < 20 ng/L (non détectable) et 4 100 ng/L, avec une moyenne de 740 ng/L.
– Les concentrations de TFA dans les eaux minérales varient entre < 20 ng/L (non détectable) et 3 200 ng/L, avec une moyenne de 278 ng/L. - Limites indicatives et législation :
– La limite recommandée par l’Institut néerlandais RIVM pour le TFA dans l’eau potable est de 2 200 ng/L.
– En 2026, une limite de 500 ng/L pour l’ensemble des PFAS entrera en vigueur dans l’Union Européenne, mais l’inclusion du TFA reste encore incertaine. - Source principale de pollution :
– Les pesticides PFAS sont identifiés comme la cause principale de la contamination de l’eau par le TFA, suivis des gaz fluorés, du traitement des eaux usées et des activités industrielles. - Risques pour la santé :
– Bien que les niveaux actuels semblent se situer dans les limites de sécurité provisoires, les données toxicologiques sur le TFA sont limitées.
– Certaines études montrent des effets similaires à d’autres PFAS mieux connus, notamment des dommages hépatiques et des malformations congénitales à des concentrations élevées.
Ces résultats démontrent la présence généralisée du TFA dans les eaux consommées en Europe et soulignent l’urgence d’établir des normes de qualité spécifiques pour protéger la santé publique et prévenir toute nouvelle contamination.
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